Nez, le mouvement culturel olfactif, est rapidement parvenu, depuis sa création en 2016, à devenir un mouvement culturel de référence dans le champ de l’olfaction, en France comme à l’étranger.
Entre 2020 et 2023, le 2IP a réalisé une opération de diffusion scientifique avec Nez avec pour objectif d'éclairer le grand public sur l’état de la recherche en la matière.
Mai 2020 "Une des missions de l'Université est d'éclairer le citoyen"
Si le Covid-19 a eu un mérite, cela aura peut-être été celui de révéler au public l’existence de maladies comme l’anosmie ou l’agueusie, tant l’odorat s’est avéré une victime collatérale de l’infection virale qui nous frappe.
En creux, ces affections soudaines, généralement temporaires, ont révélé l’importance de l’odorat dans notre vie quotidienne, la détresse dont souffrent ceux qui sont affligés de sa perte… et le long chemin encore à parcourir pour maîtriser la physiologie de nos voies olfactives, parfois encore impénétrables à la connaissance.
En guise de prémisse à une collaboration de diffusion scientifique avec Nez, que nous espérons au long cours, Sylvain Antoniotti, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’Institut d’innovation et partenariats Arômes Parfums Cosmétiques d’Université Côte d’Azur nous éclaire sur l’état de la recherche en la matière.
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Octobre 2020. Chimie durable et parfumerie : assurer notre développement sans compromettre la capacité des générations futures à assurer le leur.
Nous inaugurons avec cet article notre partenariat avec Nez pour proposer périodiquement des contenus sur la science des odorants. Ils pourront être inspirés par les résultats de nos recherches réalisées à Université Côte d’Azur, ceux des laboratoires avec lesquels nous sommes liés dans le groupement de recherche interdisciplinaire O3 du CNRS, des laboratoires industriels du secteur ou d’autres instituts de recherche sur le sujet. Nous pourrons aussi décrypter des informations en lien avec l’actualité du domaine de la parfumerie vue avec un œil de chimiste, comme la mise sur le marché de nouveaux ingrédients.
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Juillet 2021. Les biotechnologies blanches au service de la parfumerie
Après un premier article, « Chimie durable et parfumerie », qui expliquait les concepts de la chimie verte et durable ainsi que leur apport dans le secteur de la parfumerie, nous vous proposons aujourd’hui de présenter quelques principes de biotechnologie. À l’heure où les entreprises s’impliquent de plus en plus dans les enjeux du développement durable, de nouveaux procédés industriels font leur apparition : « moins nocifs pour la santé, peu énergivores, process zéro déchet, respectueux de l’environnement », des termes accrocheurs faisant écho aux nouvelles sensibilités des consommateurs. Parmi ces procédés, l’utilisation du vivant occupe une place de choix. Les applications sont nombreuses : créer de l’énergie par méthanisation des déchets, produire de l’insuline pour traiter le diabète, dépolluer les eaux usées ou tout simplement faire du pain. Mais aussi pour composer des parfums. Sylvain Antoniotti et Mathilde Lecourt, chercheurs à l’Institut de chimie de Nice, vous proposent de mieux comprendre le processus à travers deux exemples concrets, qui permettent par ailleurs de s’interroger sur la notion de « naturalité » en parfumerie.
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